Depuis 2013, je reviens à Dresde chaque printemps. D’une année à l’autre, le temps peut varier énormément. En ce début mai 2017, il fait froid et gris. Le soleil perce à peine quelques jours, quelques heures.
La route m’est devenue familière : Anvers, Eindhoven, Venlo, le très long contournement des villes de la Ruhr, Duisburg, Dortmund, puis le grand élan pour couvrir les 150 derniers kilomètres vers Kassel et pour atteindre enfin mon étape à Warburg. La petite ville est étonnante, perchée sur son coteau, les rues escarpées, l’église, le château.
Le lendemain, je suis en route vers Dresde et je passe ma deuxième nuit dans un petit hôtel de Reichenberg. L’église, tout à côté, sonne les heures, les demies, les quarts. Elle est très ancienne, entourée d’un cimetière où je passe beaucoup de temps à examiner les tombes et à enregistrer d’incroyables oiseaux chanteurs.