Pierre Bergounioux cite1 Charles Vildrac qui, dans les années 30, déplore déjà qu’une vie d’homme ne soit plus contenue dans une époque mais en contienne, dit-il, trois ou quatre dont aucune n’a eu le temps de s’épanouir dans la durée bien qu’elle se cristallise en nous.
Marcel Detienne2 a relevé, chez Michelet, en 1872: Un des faits d’aujourd’hui les plus graves, les moins remarqués, c’est que l’allure du temps a tout à fait changé. Il a doublé le pas d’une manière étrange.
Et Fabio Merlini3 cite Campanella qui s’en préoccupait déjà en 16024: (…) c’ha più istoria in cento anni che non ebbe il mondo in quatro mila; e più libri si fecero in questi cento che in cinque mila (…).