Aussi loin que remontent mes souvenirs d’enfant, j’ai en mémoire une petite mélodie, une berceuse, que me chantait ma mère qui la tenait de ma grand-mère Suzanne Lyon, qui elle-même devait la tenir de sa propre mère, Félicité Claesen, née à Liège en 18611. Cette petite mélodie avait – et garde toujours pour autant qu’on la chante, un pouvoir magique absolu, celui d’alléger les chagrins d’enfant, d’apaiser le rythme respiratoire et d’arrêter ainsi, tout doucement, les hoquets des sanglots. Je n’ai jamais su – pour ne pas les avoir questionnées à temps, d’où venait cette mélodie magique: avait-elle des paroles, une suite, … ? Je n’ai jamais trouvé trace de cette berceuse, personne de mon entourage n’a pu me renseigner. Ce n’est pas que je veuille absolument percer le mystère mais, voilà, si quelqu’un la reconnaissait, je serais heureux qu’il/elle m’en fasse part.
La voici: