Ramuz écrit: Je vais de partout vers la ressemblance, c’est l’Identité qui est Dieu.
Cette citation me sollicite et m’intrigue; je voudrais en creuser le sens. Comment la comprendre ? comme la profession de foi de l’artiste ? Celui qui s’approche, qui « va vers… », de partout, de tous ses sens, de tous les points du monde qui éveillent sa curiosité, … mais qui jamais n’atteint l’Identité. Sa recherche, sa quête ne sont sans doute pas dans cette Identité inaccessible. L’Identité serait-elle solitaire ? Un proverbe turc rappelle que la solitude sied à Dieu seul. La ressemblance, ce serait aussi la perfection de l’échange, de la rencontre, de la relation ? qui respecte l’irréductible altérité mais trace l’horizon de la reconnaissance.