Mai 2013, Paris.
Je passe une attentive après-midi avec Thierry Heynderickx [Expressivité du sensible]. Il nous parle de l’expressivité, des émotions, et nous fait travailler. Nous sommes six participants. La journée est froide et pluvieuse.
Je note ensuite ce qui rencontre mes préoccupations de musicien, dans ma pratique de direction de chœur. J’ai le plaisir de la reconnaissance: j’y suis pleinement, c’est – dans le travail proposé par Thierry – très exactement ce que je cherche depuis des années.
La relation au corps en mouvement ne trouve pas seulement sa place dans le travail du comédien ou du danseur, mais dans la vie quotidienne de chacun d’entre nous.
C’est une relation perceptive, attentionnelle : comment développer l’attention lucide, délibérée, soigneuse, à l’expressivité ? [L’expressivité qui est à entendre comme un rapport qualitatif à son expression].
En privilégiant une continuité qualitative, dans le mouvement, pendant l’action et non après celle-ci. Une présence attentive et continue au mouvement de la vie.