Fin mars 2010, je suis à New York, une fois de plus. Je retourne au Metropolitan Museum (le MET), une fois de plus. Et cette fois-ci je fais mieux: j'y passe deux journées. Je retourne voir ce que j'ai vu déjà tant de fois mais que je ne me lasse pas de redécouvrir et qui me ravit: les départements consacrés aux arts de l'Asie. Le deuxième jour, j'y fais quelques photos.
La section des arts islamiques est en travaux, elle ouvrira en 2011. Il y a dix ans déjà, je m'y perdais avec ravissement: miniatures persanes, calligraphies, bijoux, ... Peu de monde dans cette section, la foule des touristes se presse en général dans les grandes salles consacrées à la peinture des 19e et 20e siècles: les Impressionnistes, puis Picasso, Braque, Rouault, Mondrian, Klee, ...
L'Asie occupe une grande partie du 1er étage: depuis l'Asie mineure, le Proche-Orient, la Bactriane et la route de la soie jusqu'à la Corée et au Japon, en passant par l'Inde, le Népal, la Chine, le Cambodge, l'Indonésie, la Thaïlande. Une fabuleuse collection.
J'aime la grande salle des Bouddhas de la Chine ancienne: le hiératisme est compensé par la douceur extrême des visages, de la posture, des mains. Il faut voir aussi les salles consacrées à la Corée: les poteries anciennes sont d'une pureté absolument fascinante. Et le Japon: estampes, paravents et faïences, ...
En ce printemps 2010, une très belle exposition temporaire nous rapproche du vieux continent: des centaines de pages des "Très riches heures ...", notamment celles du duc de Berry.
Comme toujours au MET, les conditions d'exposition sont parfaites: espace, lumière, loupes à disposition pour examiner les enluminures.