Nous vivons exactement sur la ligne de fracture entre le monde de la nature dont nous sommes chassés, ou dont nous nous excluons nous-mêmes, et cet autre monde qui est généré par nos cellules nerveuses. Et donc, il est clair que cette ligne de fracture traverse notre condition physique et psychique. Et c’est probablement à l’endroit où ces plaques tectoniques frottent l’une contre l’autre que résident les sources de douleur… Et je ne pense pas qu’il y ait une quelconque façon d’y échapper… D’ailleurs, en réalité, je n’ai pas très envie d’être tiré d’affaire.
J’aime ce moment où Sebald passe du « nous » au « je »; il se passe quelque chose, un « événement » qui nous en apprend sur lui et sur nous-mêmes…