Il y a quelques jours, j’ai revu Le Guépard de Visconti, avec Burt Lancaster, Alain Delon et la très belle Claudia Cardinale. Je me souvenais de l’avoir vu, il y a bien des années, sur grand écran et un certain nombre de fois sur un écran de télévision. Mais là, quel plaisir ! Je dois confesser ma totale fascination, à chaque moment, pour chacune des scènes de ce film. On y est plongé, immédiatement, et pour toute la durée de la séance – plus de 3 heures, dans l’atmosphère merveilleuse de scènes dont tous les détails sont extraordinairement soignés: depuis la prière du rosaire de la scène initiale jusqu’aux derniers galops du bal qui s’achève à l’aube. La durée inhabituelle du film pèse de tout son poids sur le spectateur, le submerge, le dissout complètement dans ces quelques journées de la vie de la maison Salina.