Un auteur japonais m’a écrit que sa vieille mère, à Fukushima, va bien. Après ces catastrophes, certains livres sont soudain devenus pour lui inintéressants, sans qu’il puisse dire pour quelle raison. Il a commencé à dresser une liste des livres « résistants aux séismes », c’est-à-dire des livres qui gardent leur valeur au-delà des catastrophes.
Yoko Tawada, Journal des jours tremblants, p. 97
J’aime cette façon de considérer soudain sa bibliothèque sous un nouvel angle. Diable, le critère de sélection risque d’être radical !