Les Aborigènes, quand ils reproduisent un itinéraire chanté dans le sable, dessinent une série de lignes interrompues par des fruits oranges. Une ligne représente une étape de voyage de l’ancêtre (habituellement une journée de vélo). Chaque fruit est un « arrêt », un « point d’eau » ou un lieu de campement de l’ancêtre.
Bruce CHATWIN, Le Chant des pistes
Gilles CLEMENT, qui rapporte cette citation dans Une brève histoire du jardin, ajoute :
Dans la culture nomade aborigène, chaque chemin est précisément décrit par un chant. En chantant son chemin, on rencontre des gens du même « rêve » que soi.
J’aime à penser aussi que chaque chant trace un chemin symbolique.
Lire aussi le CHEMIN.