Traduire du chinois, pour moi, qui n’en connaît pas un seul mot, qui n’en déchiffre pas un caractère, c’est bien cela, participer à l’entretien infini, répercuter, en le remodelant, l’écho d’une ombre, un écho qui n’existe lui-même que dans son mouvement et dans sa lumière. Essayer d’être à la lisière et au cœur à la fois, juste un instant, comme un possible parmi des dizaines d’autres.
André MARKOWICZ, Partages 2, p. 159