La connaissance – et en particulier la connaissance poétique, qui est peut-être la seule fondamentale – n’est pas universelle. Elle est liée à des lieux. Il y a un lieu de connaissance et un autre lieu de connaissance et un troisième lieu de connaissance (ce n’est pas chaque fois la même chose), et la relation entre ces lieux constitue la grandeur de la connaissance. Ce n’est pas l’universalité de la connaissance qui en constitue la grandeur.
Édouard GLISSANT, sur France Culture, Tout arrive, 2e partie, 21/04/2009.
A l’occasion de la sortie de son livre Philosophie de la relation.