Peut-être que notre écriture est – seulement- à l’identique de nos lectures: nous n’écrivons rien de plus, rien d’original. Peut-être aussi que notre pensée n’est pas nouvelle, et que d’autres l’ont pensée avant nous. Peut-être que notre pratique artistique la plus personnelle n’est, elle aussi, que la pâle copie d’une musique déjà entendue…
Il faut pourtant aller jusqu’au bout du geste, jusqu’au noyau dur de la pensée personnelle, et creuser toujours pour l’atteindre. C’est bien là la persévérance du travail artistique, sa justesse, son sens.