Se détacher de l’origine, apprivoiser et accueillir le vide de la séparation, permet le lien imaginaire avec un autre rencontrable. Celui qui reste fantasmatiquement fixé à l’origine, ne lâchant pas prise sur elle, ne peut accueillir ce qui arrive, être disponible, ouvert à l’inconnu en acceptant la part d’incertitude.
Elisabeth GODFRID, Des inventeurs pour une coexistence
On peut toujours se séparer. Le plus dur, c’est de se rencontrer.
Dans le très beau film Once we were stranger.
L’homme n’existe, ne se constitue, ne grandit, ne s’épanouit qu’à l’aide d’autres hommes. Le mystère de la relation dépasse de beaucoup le mystère de l’être.
Jean ZIEGLER, Retournez les fusils ! p. 12