Décidément, Jean-Christophe BAILLY est passionnant, quel que soit le domaine sur lequel il travaille. Notamment le théâtre, qu’il connaît bien. Je pêche ces quelques lignes dans le petit ouvrage qu’il a consacré à l’adaptation de Phèdre de Racine en hindi, lors d’un séjour indien durant l’hiver 1989-1990 (Phèdre en Inde).
Dans ce livre, je note (p. 83) la différence d’approche entre le geste du metteur en scène européen – qui pose des marques sur le sol de la scène, ce qui est perçu par les Indiens comme une incongruité – et une autre vision – celle qui « se passe de cette géométrie » (perçue comme une désagréable appropriation). J.-C.Bailly la traduit en ces termes: L’énergie virtuelle du plan de sol se confronte à un espace respiré plutôt que dessiné.1
Intéressante remarque, qu’il s’agirait de mettre en œuvre dans le travail théâtral et, par extension, dans la création de l’espace musical dans l’exécution publique.